Le shiatsu
L’étymologie du mot shiatsu (shi = doigts ; atsu = pression) va de pair avec une philosophie de vie en lien avec le Taoïsme et le Confucianisme, la théorie du Yin et du Yang, la théorie des cinq éléments (métal, bois, eau, feu, terre)…
A l’origine, les moines bouddhistes ont transmis le shiatsu par enseignement. En effet, cet art prend sa source dans la médecine orientale, la médecine traditionnelle chinoise qui stimule les points d’énergie (tsubos) afin de favoriser la circulation de l’énergie vitale (le qi ou Chi ou ki) à travers les 12 méridiens du corps. Les tsubos, les mêmes que pour l’acupuncture, peuvent être jitsu (avec un trop plein d’énergie) ou kyo (avec un déficit d’énergie)… Ainsi, le praticien shiatsu par le niveau de pression qu’il exerce régule ces irrégularités en dispersant ou tonifiant l’énergie.
De fait, cette pratique s’est implantée au Japon vers le VIIe siècle où elle fut pratiquée sous l’appellation Amno/ Amna (ce qui a abouti après l’invention par un américain de la chaise ergonomique aux massages Amma-Assis). Nommé ainsi depuis 1954, le shiatsu signifie « pression des doigts ».
Je m’inscris par mon shiatsu dans la lignée du maitre S. Masunaga. Ce shiatsu tient compte de la théorie des cinq éléments, du Yin et du Yang et des points énergétiques. Comme massage, le shiatsu est hérité des techniques de massages énergétiques japonais. La personne reste habillée sur un tatamis et le praticien travaille avec ses doigts et ses coudes, le poids de son corps.
Déroulé d’une séance de shiatsu aux Sésames d'Hypnos de Quincy-sous-Sénart
Le praticien peut commencer la séance par un interrogatoire d’orientation. Par la suite, pour être en lien avec l’énergie de la Terre, la séance se déroule sur un tatami en paille de riz. A celui-ci, j’ai ajouté pour que cela paraisse moins ascétique aux receveurs occidentaux un tapis en mousse par-dessus. De surcroît, un drap blanc recouvre le tout. Un linge enveloppe tout le corps habillé et les bras du bénéficiaire assis ou allongé sur le tatami.
On pratique le shiatsu en exerçant une pression lente et soutenue réalisée avec le poids du corps. Plus spécifiquement, le massage comprend des étirements, pétrissages, rotation des articulations, oscillations et mobilisations. On recense d’autres gestes techniques comme des vibrations, des pressions le long des méridiens et sur des points de pression. Au moment des pressions qui s’exercent avec les paumes ou talons des mains, les pouces, les genoux, les coudes ou les talons de pieds du masseur, la personne massée peut expirer plus profondément. Ainsi praticien et bénéficiaire synchronisent leurs respirations et les pressions. La séance dure soit une heure, soit 1H30 généralement.
Les bienfaits du shiatsu
- Relaxer, apaiser l’esprit et le corps, stimuler le bien-être, permet de mieux se connaitre
- Rétablir et équilibrer l’énergie
- Soulager les tensions (physiques ou psychologiques : fatigue, stress, soucis, nervosité, frustration, colère, tristesse, insomnie…) et les raideurs
- Faciliter la respiration et la digestion
- Améliorer la circulation
Quelles sont les Contre-indications au shiatsu ?
Comme pratique préventive, le shiatsu renforce le processus d’auto-guérison, toutefois, elle est contre-indiquée en cas de :
- urgence, d’intervention chirurgicale majeure, de greffe de moins d’un an, de malformation, inflammation aiguë ou en pleine évolution, de cancer
- décalcification, d’ostéoporose
- traumatisme : entorse, contusion, épanchements articulaires, arrachement tendineux
- dermatoses, brûlures, eczémas infectés, plaies, œdèmes
- varices, thrombophlébites en phase d’évolution, phlébites, de fièvre, d’hémorragie, troubles cardiaques sévères ou de toute autre affection grave ou d’hypertension
- grossesse
- diabète
- dépression
Réserver une séance de shiatsu en ligne en Val d'Yerres
Shiatsu 1H
Shiatsu 1H30
Les méthodes de Bien-être et de Relaxation ne se substituent pas aux traitements de la médecine allopathique ou psychiatrique. Elles ne sont nullement associées à la kinésithérapie selon l’article L.4321-21 du Code de la Santé publique et au décret n°96-879 du 8 octobre 1996, modifié par décret n° 2000-577 du 27 juin 2000. En cas de malaise important ou de maladie, consultez d’abord un médecin ou un professionnel de santé en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.